« La planche à roulettes, c’est universel. On peut en faire n’importe où, c’est pour tout le monde, peu importe le genre, peu importe l’âge », juge Andrea Ottawa, qui a tenu à préciser que la majorité des personnes qu’elle initie à la planche à roulettes sont des filles.
L’évènement, organisé par l’entreprise Vans dans le cadre du prestigieux Dime Glory Challenge, rassemblait en matinée des jeunes provenant des organismes communautaires JM Court et Tyndale St-Georges. Mais pas que. Des amateurs de tous les âges étaient venus s’initier au sport, ou simplement le pratiquer.
Ils avaient de bons enseignants, d’ailleurs. L’olympienne Annie Guglia était du nombre. On l’aperçoit, à l’ombre, entourée d’enfants assis sur leurs planches. Elle leur explique la pratique du « tic-tac », qui consiste à soulever les roulettes avant à gauche, à droite, pour changer de direction.
« En ce moment, il y a une grosse scène de skate queer qui est en train de se former. On voit les premiers films de skate queer. Ce sont des compagnies de skate qui vont commanditer des femmes et des hommes trans. C’est cool de voir que ça crée une nouvelle scène. »
Résilience. Dépassement de soi. Discipline. Socialisation. Esprit d’équipe. Courage. Humilité. Détermination. Autant de mots énumérés par les intervenants, parents et entraîneurs lorsqu’on leur demande ce que la planche à roulettes amène aux jeunes.
« Je crois que le skate a longtemps été vu comme quelque chose de délinquant, explique Jessy Jean Bart. Ça ne faisait pas partie des systèmes scolaires comme le sport-études. Le fait que ç’a été intégré aux Jeux olympiques [en 2021], ça a vraiment propulsé le sport. »
« La communauté cherchait à occuper positivement les jeunes pour réduire le taux de suicide, de crime et de consommation. Cette idée de skatepark vient d’elle », explique Caroline Gleason, qui est enseignante au primaire dans la communauté depuis deux ans. Pour voir l’article au complet, cliquez ici.
«La planche à roulettes, c’est un sport sans entraîneur, sans horaire et sans uniforme, où chacun essaie de trouver son style. Un sport à la limite de l’expression artistique et très certainement un mode de vie. Cet été, le skate montréalais a explosé, particulièrement parmi les filles, pourtant presque invisibles il y a encore quinze ans.» Pour voir l’article au complet, cliquez ici.
«Pour la première fois cet automne, une école secondaire de Montréal accueillait une cohorte de sport-études consacrée à la planche à roulettes. Pendant ce temps, le planchodrome de l’école du Mont-Saint Anne à Québec connaît un achalandage inédit. Et l’entreprise spécialisée Empire a enregistré des ventes records partout au pays en 2020. Qu’est-ce qui explique ce nouvel engouement?» Pour voir l’article au complet, cliquez ici.
Il y a parfois des rumeurs d’histoires sur vos amis dont vous ne savez pas si elles sont vraies ou simplement des rumeurs. Des histoires de douleur ou de bonheur ou de chance ou de secrets dans le placard. En tant qu’ami, il est parfois difficile d’évoquer l’histoire dans le cas où, ce faisant, vous évoquez des souvenirs que votre ami espère oublier. Notre ami Joe Buffalo veut parler d’une douleur imposée par le gouvernement qu’il a vécue et qu’il essaie actuellement de surmonter proprement et sobrement. On t’aime Buffalo !
Rose Archie est la présidente de Nation Skate Youth, un groupe vancouvérois qui initie les jeunes autochtones à ce sport à l’échelle du Canada et milite pour la construction de parcs de planche à roulettes (skatepark en anglais) dans les communautés.
Ayant grandi à Canim Lake, un endroit plutôt isolé au centre de la Colombie-Britannique, Rosie a appris à faire de la planche dans les années 1990.
« Le skateboard m’a apporté une plus grande confiance en moi-même, d’être bien dans ma peau. »